21.02.2019
La santé personnalisée, une boule de cristal ?

Grâce notamment aux analyses d'ADN, la médecine personnalisée permettra d’identifier des prédispositions à certaines maladies bien avant qu'elles n'apparaissent, et de les traiter de manière préventive. La médecine personnalisée prépare ainsi la voie à une médecine qui ne traite plus uniquement les maladies, mais contribue aussi, par une prévention accrue, à améliorer la santé. La frontière entre santé et maladie s’estompera. Mais cette évolution ne va pas sans soulever des questions: veut-on vraiment connaître une prédisposition à une maladie pour laquelle il n'existe pas encore de traitement ? Aura-t-on encore le droit de ne pas savoir, notamment aux yeux des assureurs ? Sera-t-on capable de gérer des informations de ce genre ? A partir de quand un risque justifie-t-il de prendre des mesures préventives ? La santé personnalisée, seulement une affaire de spécialistes ?

  • Heure

    20h30

  • Lieu

    Ferme-Asile, Sion

  • Intervenants

    Prof.Jacques Fellay (responsable de l’Unité de médecine de précision du CHUV),

    Alain Kaufmann (Université de Lausanne),
    Yann Mingard (artiste-photographe)

    Modération: Béatrice Pellegrini (Réseau romand Science et Cité)

  • Dès 17h: animation « Sur les traces des 4 P »

    « Sur les traces des 4 P », une animation interactive en forme de voyage spatio-temporel qui vous fera découvrir, à travers 8 objets médicaux emblématiques de diverses époques et cultures, les multiples facettes de la médecine personnalisée ou « médecine des 4 P » !

Dokumentation

Weitere Dialogveranstaltungen:

Ein Bekannter von Ihnen hat einen Test gemacht, der ein hohes Risiko für eine Nierenerkrankung voraussagt. Er verzichtet auf präventive Massnahmen. Zehn Jahre später benötigt er eine Spenderniere. Soll die Krankenkasse die Behandlung bezahlen?

Ja, weil alles andere ein Eingriff in die Entscheidungsautonomie des Patienten wäre.

— Mann, 19 Jahre

Ja, Versicherung heißt, dass das Risiko eines Individuums auf das Kollektiv verteilt wird. Bezahlt sie es nicht, verliert sie ihre Existenzberechtigung.

— Mann, 21 Jahre

Nein, er hätte etwas tun können und die Allgemeinheit soll nicht für die Dummheit/Faulheit der Menschen bezahlen.

— Frau, 22 Jahre
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